Mes amis,
Je n’ai pas de mots pour décrire les sentiments qui sont les miens ce matin. Passer de l’euphorie d’un match de basket à la guerre au pas de notre porte, c’est violent, d’une violence inouïe même.
Néanmoins, nous ne devons pas, comme en janvier, laisser la peur qu’ils tentent d’instiller en nous, nous submerger. Oui la guerre nous a rattrapé, oui ce n’est pas terminé et malheureusement, l’histoire est là pour nous montrer toute l’horreur dont l’homme peut être responsable.
Néanmoins, la vie doit prendre le dessus, pour notre avenir, pour nos enfants. Faisons vivre l’espoir.
Alors, c’est vrai, un match de basket semble bien terre à terre comparé à la douleur des familles des victimes aujourd’hui. Pourtant, pour la vie, pour l’espoir, ces matchs doivent avoir lieu. C’est pourquoi j’ai demandé aux entraîneurs de notre club de faire respecter une minute de silence avant vos rencontres ce week-end en mémoire de toutes ces victimes.
La Fédération a annulé les rencontres en Ile-de-France pour des raisons de sécurité mais à cette heure, les rencontres des autres régions sont maintenues. Si la situation venait à changer, je vous le ferai savoir au plus vite.
Geoffroy